Le Shibari, bien plus qu’un art esthétique ou un simple jeu de cordes, peut être un véritable outil de développement personnel. En alliant le travail sur la confiance, la communication et la conscience corporelle, il permet d’explorer des aspects profonds de soi-même. Mais comment l’intégrer concrètement dans un cheminement personnel ?
1. Comprendre le lien entre Shibari et développement personnel
Le développement personnel repose sur plusieurs piliers : la connaissance de soi, la gestion des émotions, la confiance en soi et la communication. Or, le Shibari touche directement à ces domaines en demandant une grande présence à soi et à l’autre.
Voici quelques axes de travail :
La confiance en soi : oser s’exprimer, se laisser attacher ou attacher quelqu’un demande un lâcher-prise et une affirmation de soi.
La gestion des émotions : le Shibari peut faire remonter des émotions profondes, qu’il est intéressant d’explorer et d’accueillir.
Le rapport au corps : il permet de mieux sentir ses limites, son confort, et de développer une meilleure connexion avec ses sensations.
La communication : attacheur et attaché doivent échanger, poser des intentions et être à l’écoute l’un de l’autre.

2. Pratiquer en pleine conscience
Le Shibari peut être une pratique méditative. Lors d’une séance, accorde-toi un moment pour :
Te centrer sur ta respiration avant de commencer.
Observer tes sensations et celles de ton partenaire.
Être présent dans chaque mouvement de la corde.
Explorer tes émotions sans jugement.
L’objectif n’est pas seulement de réaliser des figures esthétiques, mais de vivre pleinement l’expérience, en restant ancré dans le moment présent.
3. Utiliser la PNL pour renforcer l’expérience
La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) offre des outils intéressants pour approfondir une séance de Shibari dans une démarche de développement personnel. Par exemple :
Ancrage émotionnel : associer une posture ou un nœud spécifique à une émotion positive (confiance, apaisement…).
Recadrage : si des pensées limitantes surgissent (« Je ne suis pas à la hauteur », « Je ne peux pas lâcher prise »), les reformuler de manière constructive.
Visualisation : imaginer à l’avance le ressenti recherché pour mieux l’intégrer durant la séance.
4. Expérimenter seul et en binôme
En solo : manipuler les cordes en pleine conscience, travailler des auto-entraves douces pour explorer ses sensations et son rapport à la contrainte.
En binôme : instaurer un espace sécurisé et bienveillant, où chacun exprime ses limites et ses ressentis sans pression de performance.
5. Intégrer des rituels pour donner du sens
Le Shibari peut être plus qu’une simple pratique : en intégrant des rituels, on en fait un outil de transformation personnelle. Quelques idées :
Commencer et terminer chaque séance par un instant de méditation ou de respiration.
Utiliser un mot-clé ou une intention spécifique avant d’attacher.
Faire un debrief après chaque séance pour exprimer ses ressentis et observer son évolution.
6. Transformer les apprentissages dans le quotidien
Le but n’est pas seulement d’expérimenter le Shibari en séance, mais d’en tirer des enseignements applicables à la vie quotidienne. Quelques questions à se poser après une séance :
Qu’est-ce que cette expérience m’a appris sur moi-même ?
Comment puis-je transposer ce que j’ai ressenti dans ma vie de tous les jours ?
Ai-je découvert de nouvelles manières de gérer mes émotions ou ma communication ?
Conclusion
Intégrer le Shibari dans un parcours de développement personnel, c’est l’utiliser comme un miroir de soi-même. C’est une pratique qui pousse à l’écoute, au lâcher-prise et à l’exploration de son identité profonde. Que ce soit par la méditation, la PNL ou la simple observation des ressentis, chaque séance peut devenir un pas de plus vers une meilleure connaissance de soi.
Et toi, comment perçois-tu le Shibari dans ton parcours personnel ?
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